« Tu savais que les cactus avaient une fleur ? Au milieu des pics se trouve un cœur. »
 
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This beautiful pain in your eyes, let's call it "Life" - Thanatos.

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Thanatos
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Thanatos
Thanatos
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Lun 17 Juil - 19:14
Thanatos
Nom : Thanatos.
Âge : 7 ans.
Genre : masculin.
Race : hispano-arabe (lignées cartujano x dahman)
Groupe : solitaires.
Grade : solitaire.
Famille : aucune.

Défauts : imprévisible, manipulateur, cruel, tendances psychopathes et psychotiques.
Qualités : brave, protecteur, excellent confident, sincère, tendre.
Psychologie
Et si l'on pouvait jouer des mots, et en quelques jolies phrases, définir ainsi un être complexe et toutes ses nuances ? Combien de plumes faudrait-il user, et briser sur des adages, pour y parvenir ? Non, ce serait bien incongru de prétendre pouvoir donner une description fidèle du tempérament d'un individu ; tempérament qui, par sa nature, se veut complexe, parfois illogique, parfois contraire à lui-même.

Il vous faudra donc vous contenter de ces quelques lignes, qui, bien que chétives, pourront vous apprendre un peu du Prince. Elles seront parfois faussées, parfois méprisées, car qui peut prévoir l'imprévisible ?
Thanatos est un personnage tout en contrastes. S'il vous paraît mauvais, agressif, autoritaire, sachez qu'il a le cœur tendre et pur d'un innocent. S'il vous paraît protecteur, brave et sincère, sachez qu'il a l'esprit fourbe et manipulateur. S'il prend votre défense un jour, ce sera pour mieux vous briser le lendemain. Ni tout à fait ange, ni tout à fait démon, il est les deux tout à la fois. Ainsi pourrait-on le définir ; à l'extrême opposé de lui-même.
Pourtant, Thanatos, il n'a jamais voulu le mal. Il n'a jamais voulu être quelqu'un de mauvais. C'est la Vie qui en a décidé ainsi, le condamnant à sa démence, à pleurer sur les lugubres tableaux des cadavres ensanglantés de ses victimes, tiraillé entre amour et haine, entre tendresse et violence. Un feu ardent, dévastateur, celui-là même qui luit au fond de ses iris vairons, le consume de l'intérieur, lentement, cyniquement, et étend son ombre de démence et de Mort sur lui. Il n'a jamais voulu être ainsi. Mais ainsi la Vie l'a fait. Alors, soit : il vivra ainsi. Et plus le temps passe, plus sa démence se répand en lui comme un poison doucereux. Elle se glisse jusqu'à son cœur, et, peu à peu, sa vie s'écroule tandis qu'il devient l'Ombre lui-même. Il chérit cette folie. Il l'aime, ô combien !

Mais ne voyez pas en ce diable de fou un simple dément, un assassin, un manipulateur. Non. Il est tellement plus complexe. C'est, en dehors de ses folies, un vaillant protecteur, et un excellent ami et confident. Cependant, bien peu sont réellement proches de lui. Dès que les liens se nouent, ils sont aussitôt brisés, lorsque l'on découvre qui il est. Terrifiant et incompris, le jeune mâle se referme sur lui-même, renfermant dans la cage de son cœur une terrible haine prête à exploser en une nouvelle folie, plus terrible encore que la précédente.

Qui est vraiment Thanatos ? Un fils du Soleil ? Un ange déchu ? Ou serais-ce son nom, celui qui décrit la mieux sa véritable nature : celle du Dieu de la Mort.
Physique
Thanatos. Ainsi se nomme cette perle des prairies andalouses caressées de Soleil aux parfums de Désert égyptien. A la croisée de l'élégance et de la légèreté. De par sa mère, il a hérité du plus noble des sangs andalous, d'une prestigieuse lignée de cartujanos. De son père lui viennent ses origines orientales, sa souplesse de straight egyptian, lui, descendant de la plus pure des lignées dahman.
Monture des Rois et Prince du Désert, fils du soleil et des sables, ainsi est-il. Thanatos, fils du Soleil affublé d'un nom de Dieu chthonien, s'est vu offrir par la Vie le meilleur de chacun de ses parents. Il a sût mêler aux courbes harmonieuses du pur sang Arabe, à sa souplesse, sa rapidité et son endurance, les longs crins, la puissance et la haute taille de l'andalou. En effet, il toise le mètre soixante-dix. Musculeux en de justes proportions, élancé mais robuste, il est doté d'un charme inhabituel. Puissant tout en conservant souplesse et agilité, c'est un redoutable combattant.

Le Prince arbore une élégante robe dunalino. Son poil, d'un ivoire luisant aux chaudes nuances, arbore quelques reflets métalliques, notamment au niveau des cuisses, des épaules et de l'encolure, où un gène sooty l'a légèrement foncé, lui donnant des teintes brun-or tirant vers le gris. Une grande partie de sa tête s'étendant jusqu'au-delà de ses yeux et ses membres sont plus sombres, approchant d'un mordoré métallique. Son bout-du-nez prend une teinte chocolat, ainsi que les articulations de ses membres. Enfin, vient un éclat astral, immaculé et intense, qui flotte dans la brise lorsqu'elle agite ses longs crins souples, fils de neige dansant et se riant de ce monde bien fade.
Sa tête, sa si élégante tête, s'orne d'une liste bordée. Naissant en haut de son front, elle forme un mince losange et finit sa course dans une fine ligne immaculée, jusqu'au bas du chanfrein. Ses postérieurs possèdent également une petite balzane à mi-boulet et bordée chacun, qui ont décoloré les sabots qu'elles surplombent, tandis que ceux des antérieurs sont couleur d'ébène.

Enfin, le Prince est doté d'un regard à la fois splendide est terrifiant. Contrairement à celui de la plupart, il n'est pas compris dans une teinte de brun. Son œil droit à la couleur de l'ambre, des flammes avides et farouches de la liberté prédatrice. Quant à son œil gauche, il est au contraire d'une pâleur de glace, si intense, si transperçant qu'il fait courir quelques frissons le long de votre dos.
Ainsi est donc Thanatos. Splendide mâle, puissant et élancé, taillé pour la vitesse, pour l'endurance, pour la grâce. Fait pour survivre au plus fourbe des désert, pour émerveiller de sa beauté et de sa grâce. Il n'a pas besoin de faire trembler la terre sous ses sabots ; il vole.
Histoire
L'aube caressait d'or les larmes de cristal qui luisaient, éparses, sur l'herbe verdoyante. Elle effleura de ses lueurs dansantes les courbes légères d'un corps étendu au sol. Un corps aussi noir que la nuit qui, lentement, s'en était allée pour laisser place à la clarté du soleil. C'était une jument. Elle se redressa difficilement, épuisée, à bout de souffle. Son regard croisa une tâche dorée. Son regard brilla. Enfin, son fils était né. Elle le portait depuis plus de onze mois. Ce ne serait pas les vastes prairies ensoleillées et verdoyantes d'Andalousie, d'où elle était originaire, qui l'accueilleraient. C'était un nouveau monde, qui ne demandait que la venue d'un être comme lui, qui y grandirait, s'épanouirait. Qui y bâtirait sa légende. C'était un superbe poulain à la robe dunalino, dont le chanfrein était décoré d'une jolie liste bordée. Il était si fin, si élégant, que la jument sut aussitôt qu'il tenait physiquement autant d'elle que de son géniteur. Celui-ci venait des sables du Désert ; un amour d'un soir, aussi bref que passionné. Séparés par le sort, les deux jeunes amants étaient destinés à ne plus jamais se revoir. Cela n'empêcha pas l'espoir de naître et de croître au fond du cœur de la jument, qui répondait au doux nom de Néréide.

Thanatos serait son nom. Néréide ferma les yeux, fière et soulagée. Voilà qui lui irait à merveille : Thanatos. Cela faisait trois jours qu'elle se questionnait, et enfin, la réponse lui venait telle une évidence. Pourquoi choisit-elle, entre tous, le Dieu de la Mort ? Elle-même ne saurait vraiment l'expliquer. Mais ce nom sonnait bien, roulait sous sa langue avec délices, inspirait la force, la fougue de ce que l'on ne peut dompter. Ainsi serait son fils, qui alors recevait un nom dans ce monde.

Et le chétif poulain grandit. Sa musculature se développa au rythme de ses sabots martelant la terre, de ses simulacres de combat contre les autres jeunes du troupeau qu'avait rejoint Néréide peu avant sa naissance. Les plus grands s'étonnaient que ce frêle animal soit capable de vaincre si facilement les plus robustes. Ils s'émerveillaient de le voir grandir. Il atteint bientôt sa première année, âge auquel commencent les attirances de l'enfance. Les pouliches se mirent à battre des cils à son passage, tandis que les plus fières affichaient des mines dédaigneuses et lâchaient avec orgueil qu'il ne correspondait pas à leurs goûts. Les autres mâles se mirent à le jalouser. Ce fut une étrange solitude pour lui, qui ne comprenait pas, et ne cherchait pas par ailleurs. Sans en prendre conscience, il se renferma sur lui-même, et bientôt, pour vaincre l'ennui, ruminait ses colères et se livrait à mille petits jeux vicieux.
Les autres n'en nourrirent qu'une haine plus profonde pour lui. Il se moquait d'eux, sans cesse les tourmentait. Alors ils répliquèrent, et bientôt Thanatos se vit accueillir par des coups chaque fois qu'il tentait d'approcher ses anciens camarades de jeu. Cela ne l'en rendit que plus solitaire, plus vicieux, plus rusé.

C'était l'aube de ses quinze mois. Jeune poulain indépendant, plein d'une haine qui le rongeait, il était déjà devenu lunatique et tourmenté. Malgré son sevrage, il était resté très proche de Néréide. La belle jument à la robe d'ébène était la seule qui confectionnait encore de l'amour pour lui. Elle n'avait jamais cessé de l'aimer, et ne cesserais jamais. Pourtant, son esprit divaguait. Trop longtemps, trop vainement, elle avait attendu. L'espoir qu'elle portait envers son tendre amour d'un soir devenait des griffes acérées qui lui déchiraient le cœur. Elle devenait incohérente, dans ses propos, sa façon d'être, elle était sans cesse ailleurs. Le monde avait cessé d'exister pour elle – le monde entier, à l'exception de son fils, ce petit éclat de celui qu'elle aimait si profondément. Ainsi un jour s'éloigna-t-elle, et Thanatos, soucieux, se mit en devoir de l'accompagner. Néréide lui parla. Sa voix était monotone, monotonie parfois brisée par une angoisse qui, en fusant à travers la jument à la vitesse du piqué d'un faucon, éclatait en un sursaut suraigu de son ton. Elle se perdait en soupirs, en paroles sans grand sens, en sourires ironiques de celle qui attendait encore. Ses yeux brillaient d'une tristesse simple, sans regret, une tristesse résignée qui paraissait si normale qu'elle en devenait terrifiante. Et Néréide avançait, toujours, d'un pas trébuchant, incertain, si bien que son fils vint lui prêter son épaule pour s'y appuyer. La jeune mère avait soudain vieillit, semblait-il. Et son esprit avait vieillit avec elle.
La douleur et l'incohérence de sa chère génitrice brisait un peu plus chaque jour le cœur de Thanatos. Il ne savait comment l'aider. C'était, donc, à l'aube de son quinzième mois. Tandis qu'il épaulait Néréide à travers les plaines et les forêts qui jonchaient ces terres familières. La jument s'était soudain écartée de lui. Il l'avait appelé avec douceur, comme l'on appelle un enfant. Elle n'avait pas répondu. Elle avait chancelé, prise d'une vive crise de peine. Les sanglots qui secouaient son corps éclataient sans cesse en de lugubres plaintes d'agonie, et ses larmes inondaient ses joues et le sol. Le bai s'était approché, avait tenté de la rassurer, de la consoler. Vainement. Elle se releva brusquement et s'enfuit au galop entre les arbres et les buissons. Thanatos la suivit, le cœur déchiré par l'état de sa mère. Il la rattrapa près d'une clairière. Elle tremblait, elle souffrait. Il s'approcha, mais elle le repoussa. Le jeune fils ne comprenait pas. Et, soudain, Néréide s'écroula.
Alors seulement, Thanatos découvrit une ombre glisser sur le sol. Elle disparut sous un grand roc, sifflante. Un serpent. Il se précipita vers Néréide, qui se couvrait d'une blanche sueur, qui s'agitait dans un vain combat contre la mort. Il était trop tard. Le poison fatal l'emporta à jamais ce jour-là.

Thanatos n'avait pas encore atteint la maturité à laquelle les jeunes mâles sont chassés du troupeau, mais pourtant, c'est ce qui advint. Les adultes ne voyaient en lui que le fils d'une folle, qui sans cesse attaquait leurs propres poulains – et, après-tout, n'aurait-il pas été capable de tuer sa mère ? Les jeunes mâles, eux, voyaient en lui un rival qu'ils haïssaient, et les jeunes femelles, un imbécile, un séducteur qui s'était bien joué d'elles en leur faisant croire à ses mille promesses bien frivoles.
Ainsi Thanatos prit-il le chemin de la solitude et de l'indépendance.

Le jeune mâle erra ainsi sur des territoires inconnus, passant le temps en se morfondant, en frémissant de rage au souvenir des regards hostiles, des accusations, et de douleur à celui de sa mère qui s'écroulait. Les paysages se dévoilaient à son regard, tous si différents, certains d'une splendeur apaisante, d'autre d'une lugubre obscurité. Mais il y posa à peine le regard, tant il se sentait étrange et inconnu de lui-même.
Plus le temps passait, plus il sentait son esprit s'obombrer. Il était pris de brusques excès de violence, livrait à chacun une méfiance idiote et dangereuse. Ses humeurs, ses états le troublaient, et le poussaient aux bords de la démence. Mais qu'aurait-il pu y faire ?

Thanatos approchait de sa seconde année lorsque son chemin le porta jusqu'à un désert ardent et inhospitalier. Ignorant tout de la nature hostile d'un tel lieu, il s'y engagea, étonné par le sable traître sous ses sabots, les dunes immenses où la brise charriait la poussière. Puis la chaleur lui apporta la soif, et la faim suivit aussitôt. C'est alors seulement qu'il comprit son erreur. Le désert était un piège fatal à quiconque n'est pas initié à ses dangers.
Il erra toute une journée durant, cherchant la sortie de cet enfer, vainement. La nuit tomba, et les températures chutèrent aussitôt. Thanatos, lassé, se laissa choir au sol. Il voyait déjà la fin venir, et s'y résignait. Il n'avait plus grand-chose à faire ici-bas, de toute façon. Il n'avait plus de troupeau, et Néréide était morte. Ainsi s'endormit-il.
Le lendemain, le soleil réveilla Thanatos en le dardant de ses chauds rayons. Il s'ébroua et se redressa. Fallait-il continuer ? N'était-il pas plus judicieux de se laisser mourir ici ? Ce fut l'instinct de survie qui l'emporta. Le jeune mâle se leva. Il ferma les yeux et huma l'air. Il y décela, avec un bonheur qu'il ne se connaissait pas, la trace de l'eau, et la suivit.
Il parvint jusqu'à une oasis, une merveilleuse petite oasis qui lui offrit eau, nourriture et abri. L'endroit avec ce petit quelque chose d'enchanteur qui l'envoûta. Enfin apaisé, il se hissa au sommet d'une haute dune et contempla le désert. Le soleil, encore bas dans le ciel, allongeait de sombres ombres dans l'or du sable, qui se teintait de magie. Il savoura la brise qui faisait onduler ses crins, et le soleil qui réchauffait son corps meurtrit par les coups et la colère. Il huma des senteurs farouches et mystérieuses aux arômes d'infini. Ici, le temps semblait s'arrêter, et il se sentait comme seul, comme libre. Cette nouvelle sensation gonflait son cœur d'un amour tout particulier, et il sut alors que sa place se trouvait parmi ces dunes. Néréide ne lui avait-elle pas répété, après tout, que de par son sang d'Arabe il était un prince du Désert ?
Ainsi Thanatos décida-t-il d'abandonner le monde et de profiter de sa propre vie dans son silencieux royaume qui l'émerveillait un peu plus à chaque instant. Il apprit à connaître ses pièges, ses tueurs invisibles. Il apprit à se mouvoir sans difficulté sur le sable traître et les dunes immenses. Il connut bientôt le désert dans ses moindres recoins, et sut où trouver chaque oasis. Ainsi fonda-t-il son empire, au milieu des grains de sable et de la brise éternelle.

Le temps s'écoula, et Thanatos en perdit la notion. Seule sa force croissante lui rappelait qu'il existait encore. Il devenait plus puissant, plus splendide, forgé par la rude vie du désert. La vie décida un jour que son chemin croiserait celui de la douce Sierra. Ah ! Sierra, la si belle, la si aimante Sierra. Elle était pleine d'une bonté infinie, d'une pureté, d'une innocence presque naïve. Si candide, si gentille…
C'était à l'aube d'une journée qui s'annonçait non moins tranquille qu'à l'accoutumée. Thanatos trottait avec grâce sur le sable encore frais, paisible empereur de ce royaume perdu. Il l'aperçut alors, peinant au loin, tandis que lui se glissait au haut d'une dune. Sa robe pâle, immaculée et crème, était couverte de sable et de sang. Elle chancelait, s'enfonçant dans le désert comme pour y trouver la mort, lassée d'une vie trop pénible. Thanatos l'avait observé longuement. Si sa démence avait semblé s'apaiser avec sa solitude, elle n'avait fait que s'enfermer en lui. Et, à présent, elle s'échappait, le tourmentait encore. A l'envie qu'il avait de porter secours à la jeune jument se disputait l'amusement qu'il avait de la voir en si piètre état.
Il finit par s'avancer vers elle, et, sans un mot, la guida vers l'oasis la plus proche. Elle lui demanda son nom, ce qu'il faisait là. Il demeura muré dans son silence. Le désert n'est pas fait pour être troublé par le bruit. La faiblesse eut raison de la jeune jument, qui s'écroula brusquement, inconsciente. Thanatos la contempla, incapable de ressentir la moindre émotion. Son regard s'attarda sur ses formes élégantes, sur sa robe à la couleur du sable et de la neige, souillée par le sang et les griffures d'un puma. Puis il partit, sans se retourner, sans se questionner.

Suite à cette rencontre, la jument parvint à retrouver le jeune mâle. En trop piteux état encore pour reprendre le chemin de ses territoires, elle demeura à ses côtés quelques temps, et il se surprit à l'affectionner. Sa nature douce et tendre apaisait son cœur tourmenté. Peu à peu, il changeait. Ses manières de manipulateur, lunatique et violent, s’effaçaient. Et il se découvrit un amour passionné pour la belle Sierra.
Celle-ci semblait également apprécier la compagnie de Thanatos, et se plaire dans le désert. Elle s'émerveillait de tout. Les mois se changèrent vite en années. Thanatos n'osait avouer ses sentiments à la belle jument. Il craignait trop de la froisser, et demeurait donc aussi silencieux que le désert, espérant secrètement qu'elle l'aimait aussi. Jusqu'à ce jour où elle lui annonça qu'elle partait. Il tenta de la retenir, mais elle avait fait son choix. Elle ne pouvait demeurer dans ce désert éternellement, la vie toute entière l'attendait au-delà. Thanatos la raccompagna jusqu'aux limites des dunes, le cœur lourd de voir sa bien-aimée partir à jamais. Il la regarda s'éloigner, s'effacer dans l'horizon. Un brusque sursaut de son cœur le fit hurler son nom. Mais Sierra était trop loin. Il prit le galop, craignant trop de la voir disparaître à jamais. Le désert disparut derrière lui, et il marqua une hésitation. Ces paysages lui étaient inconnus, et il sentait en lui que s'il continuait, il perdrait à jamais ce désert qui était son royaume. La brise chaude semblait murmurer son nom, comme pour le supplier de revenir sur ses pas. Il ferma les yeux. Et il choisit Sierra. Sourd aux appels de sa terre, le cœur déchiré de l'abandonner ainsi après ces années, il reprit le galop vers sa bien-aimée. Il la rattrapa, enlaça son encolure à la sienne, et, en larmes, lui avoua tout.

Sierra le contempla avec étonnement. L'air aussi incrédule que surprise, elle se recula. Je t'apprécie beaucoup, Thanatos, avait-elle prononcé avec un certain malaise. Je ne savais pas… Je… J'en aime un autre…
La douleur avait transpercé le cœur du jeune mâle. La fureur l'avait envahie, si terrible qu'elle le noya sous une vague glaciale. Toute conscience l'avait abandonné. Il s'était jeté sur la jument, et l'avait frappé, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle s'écroule. Brisé, il s'était laissé choir, tremblant de haine, de douleur. Et il avait réalisé. Son corps tout entier était tâché du sang de la jument. Il venait de tuer Sierra.

Suite à cela, la haine de Thanatos éclata. Il devint glacial, cruel, s'enfermant dans sa folie,
se délectant de la souffrance et de la haine des autres. Ce fut une sombre époque, ponctuée de vies qu'il volait, qu'il brisait. Devenu un monstre, un monstre errant qui répandait sur son passage le chaos et la douleur, il était autant craint qu'admiré par ceux qui le connaissaient.
Un humain en particulier commença à s'intéresser à cet étalon assoiffé de sang. Cruel, exilé de la société des hommes, il admirait l'oeuvre terrible de celui que l'on surnommait le Démon.
Et il se mit en tête de le capturer.
Longtemps, des saisons durant, il pourchassa sans relâche le splendide Thanatos. Mais toujours, celui-ci lui échappait. Jusqu'au jour où la chance tourna.

Thanatos, pour la première fois de sa vie, fut livré aux cordes qui sciaient ses chairs. Ligoté,
incapable de se défaire de ces liens, il fut enfermé dans un enclos sans pouvoir s'en échapper.
L'humain le laissa là, entravé de cordes, et ne lui laissant aucune nourriture et bien trop peu d'eau pendant plusieurs jours. Il espérait l'affaiblir, le rendre plus facile à apprivoiser. Mais ce fut vain. Alors même que ses os et ses côtes apparaissaient de plus en plus, l'étalon se montrait plus agressif, plus farouche encore. On ne pouvait l'approcher sans recevoir la morsure de ses dents, même lorsqu'il était ligoté. L'humain finit par se résoudre ; le Démon était trop sauvage, trop agressif pour être monté, ou même approché. Alors il lui trouva une autre utilité. Celle des combats.

Un jour, Thanatos reçut assez d'eau, assez de nourriture pour être désaltéré et rassasié. Cela faisait des mois qu'il ne l'avait pas été. Et, lorsqu'on coupa ses liens, sa chair était à vif en-dessous. Il ne comprenait pas. Il ne cherchait pas à comprendre. Il voulait seulement se jeter sur cet être qui le malmenait, qui le retenait prisonnier, briser ses os, faire couler son sang,
sentir la vie le quitter. La haine implacable l'aveuglait. L'enclos s'entrouvrit. Il se rua vers la sortie, mais déjà elle se refermait, le bloquant là. Et, face à lui, un second étalon. Musculeux,
immense, il frémissait pourtant de crainte. Il voulut s'échapper, mais trop tard ; Thanatos s'était jeté sur lui.
Thanatos fut ainsi entraîné au combat. On lui présentait des adversaires toujours plus forts,
plus nombreux, plus agressifs. Il était, indéniablement, invariablement, vainqueur.

Mais un jour, l'enclos ne fut pas refermé assez vite. Et Thanatos fut plus vif. Ses sabots fracassèrent les os de l'humain, ses dents arrachèrent sa chair. Et il prit le chemin de la liberté, galopant aussi vite qu'il le pouvait, toujours plus loin, sans s'arrêter, laissant derrière lui le tableau lugubre de sa dernière bataille, et son adversaire, celui-là humain, désarticulé, piétiné, gisant dans une flaque pourpre et sans plus aucune étincelle de vie. Enfin, il n'y avait plus de liens pour retenir le Prince, plus de barrières pour l'emprisonner. Enfin, il vivait.
Et puis il y a moi...
Ah, le moment que je préfère, quand je dois blablater toute seule :3
Alors, moi, c'est Votre Altesse Suprême. J'ai un âge, qui s'écrit avec deux chiffres dont le premier n'est assurément pas un 0, sauf dans le cas où vous vous intéressez à mon âge mental, qui lui, s'écrit avec bien plus de chiffres, mais également avec un petit signe appelé "moins" devant.
Sinon, que dire, je suis chiante, parfois légèrement pas nette dans ma tête, mais je ne mord habituellement pas. J'arrive à oublier ce que je faisais deux minutes plus tôt, et puis je vais discrètement rajouter une phrase avec fleur (ça va c'était assez discret ?).
© ASHLING POUR EPICODE

Thanatos
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Black Pearl
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Lun 17 Juil - 20:59


Bienvenue, bienvenue, cher ami, je te souhaite la bienvenue 8D

Thanatos, le 'talon le plus badass que je n'ai jamais vu, mais à la fois un sacré psychopathe ce gaillard !
Pour ta présentation, je trouve qu'elle est bien complète et très bien écrite. ( T'as une plume d'enfer )  Pour ma part c'est ok , tu es donc validé :3



Bisous de Poulpe This beautiful pain in your eyes, let's call it "Life" - Thanatos. 3446414996

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Lun 17 Juil - 22:09
bienvenue sur le forum !

Comme l'a dit Pearlou, ton équidé pète la classe, mais bon, il est loin d'être à la hauteur d'Ushuaïa, la reine des crottes. Sinon pour moi, tout est bon, j'aime beaucoup trop ta plume et j'en suis jalouse, et du coup pour la peine, bah, je ne te valide pas, nah. Bon, j'rigole, mais par contre t'es obligé de nous rejoindre sur Discord (https://discord.gg/xDg3q2D).

Puis en plus, des animations seront organisées sur le serveur Discord de Spirit RPG qui te permettront de gagner des points tout en rigolant, c'est pour cela qu'à ton arrivée sur le forum, nous allons t'attribuer un groupe spécial (Soit Team Pouples , soit Team Calamars ), d'ailleurs, toi t'as trop de la chance parce que t'es dans ma Team.

Quand il y aura du monde et que le staff sera disponible, nous organiserons des jeux de différentes sortes ou les deux groupes pourront s'affronter (du genre Petit Bac, Mots à l'envers, Phrases à Corriger, Quizz, ect).
Ushuaïa
https://rpg-spirit.forumgaming.fr
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