"C'est savoir quelque chose que de savoir que l'on ignore."
La matinée avait été rudes pour la plupart des hommes comme pour les chevaux, qui étaient tous assommés et plus encore pour les moins habitués, par la chaleur qui régnait en ces lieux. Ainsi le travail paraissait plus mou et la journée plus lentes, tous effectuant leurs gestes au ralentit essayant de garder un maximum d'énergie, pour pouvoir tenir la journée éveillée.
Le rythme diminuait lentement lors de ses journées arides, pourtant les tâches elles ne manquaient pas et chacun faisait son affaire de son côté, délaissant les chevaux le temps d'un après-midi. Que très peu était montée et encore moins partait en balade. Pourtant, Hélios lui devina aisément que son sort était destinée à cela, lorsqu'il vue un soldat, plutôt grand et blond à première vue, la peau tannée par le soleil, arrivé vers lui, le matériel de cuir propre et hydratée en main.
C'est ainsi que l'homme, enfin Johny à ce qu'avait décrypté l'étalon, le sortit de l'endroit dans lequel il demeurait avec ses compagnons, puis d'une rapidité sans failles, le sella et lui mit le mors en bouche, déjà près à partir en exploration.
Le bipède monta durement sur le plus jeune, qui ressentit une légère douleur lui traverser le dos à ce moment. Puis deux coups net et sec d'éperons, lui indiquèrent alors de prendre la marche, tranquille et aisée pour sortir du fort. C'est après avoir traversé les portes imposantes et lourdes, que les compères découvrirent une étendue de sable sans fin, ou presque, dans lequel ils avancèrent lentement, s'enfonçant légèrement un peu plus à chaque pas.
Puis encourager par l'humain et son désir de se dégourdir un peu les pattes, le dun prit une allure plus cadencée et rapides, soulevant chaque grains qui se trouvaient sous ses sabots foncées et solide. Bientôt le galop s'intensifia et notre petit brun accéléra sous le soleil de plomb, qui à chaque minutes le brûlait un peu plus, mal grès qu'il y soit un éternel habitué. Il en profita pour fermer les yeux, sentant chacun de ses nobles muscles rouler sous sa peau qui commençait à ce perler de gouttes, causé par l'effort.
Et doucement il ralentissait sa folle course, Johny lui cisaillant la bouche pour lui faire comprendre de ralentir. Le paysage avait changé et ce fut la première chose que remarqua Hélio. Le bai se trouvait en dessous d'un grand rocher, à l'ombre de celui-ci, au milieu de fins arbres desséchés, où il fut attachée par le blondinet, qui en descendant dis gracieusement de son dos, à la façon Cow-Boy, lui offrit un filet d'eau, avant de partir un peu plus loin, sûrement pour dormir discrètement à l'ombre de toutes réprimande.
Quelques instants, se passèrent lentement, Hélios ne sachant que trop faire, attaché à cette branche, cassante et peu résistante. Il tira d'un coup sec et alors celle-ci se brisa en de nombreux éclats de bois. Il patrouilla un peu dans l'endroit s'enfonçant alors vers le pied du rocher, là où l'air serait la plus fraîche, il souffla fatigué et voulut s'y reposer lorsqu'il entendit un léger bruit, qui rapidement s'accompagna d'une odeur féminine. Il se stoppa et regarda les alentours à la recherche d'une silhouette puis, d'une voix monotone glissa :
« Il y a quelqu'un ? »
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Dim 30 Juil - 17:59